C’est dans un article de blog en date du 28 octobre dernier que Google a annoncé la fin de l’indexation des contenus flash par ses robots. Son auteur, Dong-Hwi Lee, en profite pour rendre hommage à cette technologie qui a eu le droit à de belles heures de gloire sur le web avant de laisser peu à peu la place à de nouveaux standards pour les contenus interactifs comme le html 5. Cette décision ne surprend personne. Le moteur de recherche a, d’ailleurs, toujours mal indexé les sites basés uniquement sur du flash. Retour sur les raisons qui ont poussé à un arrêt total de l’indexation dans le courant de l’année 2020.
Une décision logique conforme aux politiques suivies par les navigateurs web
En 2017, Adobe a annoncé qu’il cesserait de fournir le support et des mises à jour pour le format flash en 2020. L’échéance approchant, de plus en plus de navigateurs web ont décidé de désactiver par défaut les contenus flash. C’est le cas de Chrome depuis sa version 76, de Mozilla FireFox depuis sa version 69 ou encore de Microsoft Edge. Les utilisateurs qui désirent afficher du contenu sous format flash doivent alors expressément autoriser son affichage.
Il est donc logique que Google suive le même chemin en n’indexant plus les contenus flash au sein de son moteur de recherche. Concrètement, cela n’aura que peu d’impact pour les internautes. En effet, flash est un format qui est tombé un peu en désuétude. Mais il reste tout de même utilisé sur 5 % des sites web. C’est pour eux que les conséquences de cet arrêt auront plus d’incidence. Ainsi, les contenus flash présents sur leurs pages ne seront plus pris en compte par les robots de Google. Quant aux fichiers SWF autonomes, ils seront purement exclus du moteur de recherche.
Flash, une technologie autrefois au sommet, source de vulnérabilités aujourd’hui
La fin programmée de Flash par Adobe ainsi que l’arrêt de l’indexation des contenus utilisant ce format peut créer un peu de nostalgie pour ceux d’entre nous qui ont connu la période de gloire de cette technologie. Il ne faut pas oublier que Flash a été téléchargé plus de 500 millions de fois rien que durant le second semestre 2013 comme le rappelle Dong-Hwi Lee. Nous avons été nombreux à laisser le temps filer durant des parties de jeux flash.
Mais, petit à petit, Flash a été de plus en plus synonyme de vulnérabilités. Cette technologie présente des failles de sécurité qui peuvent être la voie d’entrée pour des hackers. L’arrêt des mises à jour par Adobe signe fatalement la fin de cette technologie qui sera alors encore plus risquée à utiliser.
Aujourd’hui, de nouveaux formats plus sûrs ont émergés pour les contenus interactifs. C’est le cas d’html 5 qui répond tout à fait aux besoins actuels.
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